Samedi 3 novembre 2012 : après Ngozi, le café-littéraire Samandari décide de tourner ses yeux vers l’Est du Burundi. Récit d'une rencontre qui a si bien accouché ...
La délégation et le public du Samandari à Ruyigi … |
La moisson est grande ...
Ici, contrairement à l’expérience de juillet dernier, à Ngozi, tous les élèves présents citeront un auteur, un ouvrage. Seydou Badian avec « Sous l’orage », Camara Laye et son « L’enfant noir », Victor Hugo dans « Les misérables », Charles Baudelaire humant « Les fleurs du mal », Sembène Ousmane qui raconte « Le mandat », Jean Paul Sartre sentant « La nausée » etc. Quelle joie de voir des élèves, spontanément, se lever et déclamer deux poèmes : « La colombe » et « La solitude » ! Pour des chasseurs de talents, nous avons été comblés de bonheur !
Pour compléter la belle rencontre, les receuils du Prix Michel Kayoya - éditions 2009 et 2010 ont été distribués, de même que celui des auteurs burundais sur le cinquantenaire de l’Indépendance du Burundi qui a été présenté. Suivront l’anthologie des auteurs de la région des Grands Lacs, ainsi que la remise de 20 exemplaires du roman Batailles sans fin de Daniel Kabuto.
Dans la ferveur des échanges, les enseignants et les cadres de Ruyigi lancent soudain l’idée d'un café-littéraire hebdomadaire. Et d'appeler sur le champ Maggy (alors en Belgique) pour lui faire part de l'entreprise. Les vives acclamtions qui clôtureront le coup de fil seront pour l’appui moral et logistique promis sur le champ. Cinq doigts se lèvent spontanément pour animer, encadrer et coordonner la rendez-vous littéraire. Au nom du Samandari, le président de l'Association des Écrivains du Burundi promettra quant à lui un parainage enthousiaste.
Et malgré la mauvaise route et l'averse, nous étions aux anges en quittant la Cité des Anges …
Joseph Butoyi et Daniel Kabuto
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