L'Association des Écrivains ouvrait ce jeudi 24 juin son premier café littéraire. Joie pour la littérature burundaise. Par Roland Rugero.
Le débat aurait pu tourner autour de l'expression même de 'café littéraire', puisque l'auguste assemblée, une vingtaine de personnes, avait à disposition de l'eau minérale pour toute boisson... Un esprit avisé a même soufflé l'idée de baptiser la rencontre, le 'primus littéraire'. Ce qui, certainement, attirerait plus de gorges, pour boire, ou lire, les deux choses virant au même.
Joseph Butoyi, au nom de Sebastien Katihabwa, président de l'Association des Écrivains du Burundi évoqua la première rencontre de ce genre. C'était à Paris, en 1986, sous l'idée d'un certain Francesco Procopio Dei Coltelli. Et laissa entendre, sourire à l'appui, que tout cela signait peut-être la Renaissance de la littérature burundaise... Ni plus, ni moins.
Quant au sobriquet de 'Samandari' pour cette rencontre d'un genre nouveau au Burundi, Ketty Bikura, son auteur, assura par là que l'on signifiait «un lieu qui puise son contexte dans et pour la culture burundaise.» Samandari, c'est aussi l'image de ce personnage qui n'avait pas peur de faire affront à la Société, incarnée par le Roi, pour justement en souligner les défauts ou s'en moquer.
En parlant de textes justement, à lire cette nouvelle d'un certain R.R, qui raconte la nuit d'une prostituée sur l'Avenue de l'Uprona. Son titre: Le Jour
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