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Café Littéraire. Espace ou naissent et se croisent toutes formes d'écrits: slams/poésie/contes/nouvelles/romans/théâtre. Tous les jeudis de 18h à 20h au CEBULAC (Burundi Palace, 1er étage), en plein centre de Bujumbura. Entrée libre et gratuite.

mardi 22 mars 2011

Francophonie : le Samandari à l'oeuvre

Pendant quatre soirée, le Samandari a animé une série de rencontres autour de littératures francophones à l'IFB. Un membre du café-littéraire raconte le déroulement au quotidien Le Renouveau.

Projet de l'Association des Écrivains du Burundi, le Samandari avait été sollicitée par la direction de l'IFB pour animer une série de conférences sur des littératures francophones dans ses enceintes. Belle initiative qui aura payé de sa nouveauté : les quatre soirées recevront, dans la petite salle de la Maison TV5 de l'IFB (la première des cinq qui existent au Burundi), une moyenne de 25 personnes par soir. Le dernier des rendez-vous qui se penchait sur La Littérature orale burundaise, thème proposé par le Samandari expressément pour le public intéressé par la tradition burundaise, a battu tous les records. Certains sont rentrés faute de places, dans une salle où régnait une très bonne ambiance, avec en prime, dont des invités de marque : les ambassadeurs d'Allemagne, de Chine, de France, les patrons de la Coopération française et Suisse, le professeur Juvénal Ngogwanubusa de l'Université du Burundi ou encore le premier ministre de la Défense et membre du Conseil des Bashingantahe, Zénon Nicayenzi.

Ainsi, le lundi 14 mars, Roland Rugero, journaliste culturel à Iwacu et un des initiateurs du Samandari avait présenté le film sur la Suisse, 14 écrivains suisses de Dominique Rabourdin (2003). Une occasion de se pencher sur la Suisse, dont l'équivalent en Afrique était justement … le Burundi jusqu'à la guerre de 1993. Le mardi 15, le débat animé par Jean-Marie Ngendahayo, ancien ministre des Affaires Étrangères, de formation littéraire, portait sur Vivre et écrire en Algérie tourné en 2003 aussi. À cette époque, la cinéaste Dominique Rabourdin montre des écrivains algériens qui se battent contre l'intégrisme rampant dans la société, pour la liberté d'expression.

Le mercredi, Jeanne Muvira, journaliste et réalisatrice animait la rencontre sur Écrire à jamais le Liban, de Michel Georges, réalisé en 2007. Une des phrases qui ont marqué l'assistance : « Les Libanais n'ont commencé à aimer leur pays qu'avec la guerre! » Tous ces films sont produits dans le cadre du projet Les Belles Étrangères, qui travaille à la promotion d'auteurs venant d'ailleurs, en France. Le jeudi 17, Roland Rugero revenait pour La littérature orale burundaise, soutenu par la poésie pastorale d'Émile Kwizera, alias Kinyange et ses contes sur le lièvre Sarukwavu. Une occasion aussi de saluer le bon travail de préparation réalisé par les services de programmation à l'IFB, avec une fiche qui reprend les films, auteurs et thèmes de réflexion contenus dans les documentaires !

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