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Café Littéraire. Espace ou naissent et se croisent toutes formes d'écrits: slams/poésie/contes/nouvelles/romans/théâtre. Tous les jeudis de 18h à 20h au CEBULAC (Burundi Palace, 1er étage), en plein centre de Bujumbura. Entrée libre et gratuite.

mardi 31 août 2010

Le Samandari accueille l'écrivaine Lieve Joris

Les Hauts Plateaux, de Lieve Joris (éd. Babel, 2008)

De Minembwe à Uvira, lieux difficiles à situer sur une carte de l'Afrique, Lieve Joris a traversé le Congo perdu de l'Est, non loin du Burundi et du Rwanda. Une marche au pays des collines vertes, là où cohabitent éleveurs et cultivateurs.

Comme pour mettre un point final, après des années, à son œuvre de recherche affective, d'approche des contradictions, de suivi des conflits, d'empathie pour les habitants un pays qu'elle a connu Congo, puis Zaïre, puis à nouveau Congo, Lieve Joris est allée à pied, cinq semaines durant, de village en village, dans cette région méconnue, résistante, restée à l'écart de la colonisation belge, où se côtoient des ethnies et des tendances politiques pas toujours en bonne entente.
Une marcheuse blanche, souvent la première jamais venue dans les parages,accompagnée d'un guide et de porteurs, picaresques à leur manière, dépositaires d'une valise, objet que Lieve considère comme son seul luxe, vu les conditions rudimentaires de vie des paysans, la pluie, la boue, les puces, les rats, la nourriture difficile, mais aussi les brigands possibles, les miliciens plus ou moins autonomes, les autorités pas toujours ravies de sa présence.
Des hautes collines aux abords du Lac Tanganyika, Lieve Joris nous propose une variante moderne des immersions des explorateurs, un résumé du Congo, sur un petit bout de carte fondamental en ce qui concerne la géopolitique de l'Est africain.Les Hauts Plateaux, de Lieve Joris (éd. Babel, 2008)

De Minembwe à Uvira, lieux difficiles à situer sur une carte de l'Afrique, Lieve Joris a traversé le Congo perdu de l'Est, non loin du Burundi et du Rwanda. Une marche au pays des collines vertes, là où cohabitent éleveurs et cultivateurs.

Comme pour mettre un point final, après des années, à son œuvre de recherche affective, d'approche des contradictions, de suivi des conflits, d'empathie pour les habitants un pays qu'elle a connu Congo, puis Zaïre, puis à nouveau Congo, Lieve Joris est allée à pied, cinq semaines durant, de village en village, dans cette région méconnue, résistante, restée à l'écart de la colonisation belge, où se côtoient des ethnies et des tendances politiques pas toujours en bonne entente.

Une marcheuse blanche, souvent la première jamais venue dans les parages,accompagnée d'un guide et de porteurs, picaresques à leur manière, dépositaires d'une valise, objet que Lieve considère comme son seul luxe, vu les conditions rudimentaires de vie des paysans, la pluie, la boue, les puces, les rats, la nourriture difficile, mais aussi les brigands possibles, les miliciens plus ou moins autonomes, les autorités pas toujours ravies de sa présence.
Des hautes collines aux abords du Lac Tanganyika, Lieve Joris nous propose une variante moderne des immersions des explorateurs, un résumé du Congo, sur un petit bout de carte fondamental en ce qui concerne la géopolitique de l'Est africain.
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L'Heure des rebelles, de Lieve Joris (éd. Babel, 2007)

Kinshasa 2003. Depuis l'assassinat de son père, Joseph Kabila est la tête du pays. Au Congo, la guerre civile s'achève et un gouvernement de transition s'installe, qui suppose partage de pouvoir avec les ex-rebelles et réunification officielle de l'armée.
Assani, officier supérieur, témoin actif de tous les conflits des années précédentes, s'installe dans la capitale avec ses gardes. Originaire de l'Est, il est de ceux qui furent rebelles, puis fidèles, menacés du fait de leur origine, traqués ou tout-puissants au gré des événements, des données politiques, des intrigues.
S'appuyant sur des situations et des lieux réels, Lieve Joris dresse le portrait de cet énigmatique personnage. Homme du combat comme du renseignement, de la violence comme de l'amitié, bousculé par un destin qui le plonge dans une solitude permanente et inquiète, Assani est à la foi pion, roi et fou sur un échiquier d'étendue internationale. Un pan fondamental de l'histoire du Congo et de l'Afrique est ainsi abordée à échelle humaine.
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Danse du léopard, de Lieve Joris (éd. Babel, 2001)

Au moment où Lieve Joris arrive au Congo (1997), les enfants-soldats de Laurent-Désiré Kabila prennent le contrôle de Lubumbashi. Le « lion » a vaincu le « léopard » Mobutu. Seize mois plus tard, Lieve Joris est encore sur place lorsque les « rebelles » tentent de renverser le nouveau régime. Tout ce qui s'est passé entre-temps est consigné au long de ces pages saisissantes. Dans les vestiges du palais équatorial de l'ancien dictateur Mobutu, sur un bateau fluvial parti récupérer une cohorte de réfugiés hutu, au procès des rivaux de Kabila, ou encore dans un véhicule de l'armée qui la reconduit fermement vers Kinshasa, jamais Lieve Joris ne cesse de donner la parole aux Africains qu'elle rencontre. Alors, peu à peu, prend forme inimaginable réalité d'un pays désemparé et chaotique, sur lequel elle pose un regard plein de respect, d'amitié et d'intransigeance.
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Mon oncle du Congo, de Lieve Joris (éd. Babel 1987)

A la recherche de son passé familial, Lieve Joris, dans les années 1980, s'embarque pour le Zaïre (ex-Congo belge). Elle y retrouve les traces de son oncle, missionnaire dont les cartes postales et les récits avaient coloré son enfance. Et elle se voit aussitôt confrontée aux paradoxes de la décolonisation et à la réputation que les Européens font au continent noir.
Un ton personnel anime ce récit où affleure constamment la vulnérabilité d'une jeune voyageuse qui peu à peu prend confiance. Mais ce regard de femme sur l'Afrique vaut aussi par tout ce qu'il reconstitue d'un passé révolu- ce vieux rêve d'évangélisme missionnaire dont elle ressaisit les illusions en même temps qu'elle en découvre les derniers vestiges.

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