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Café Littéraire. Espace ou naissent et se croisent toutes formes d'écrits: slams/poésie/contes/nouvelles/romans/théâtre. Tous les jeudis de 18h à 20h au CEBULAC (Burundi Palace, 1er étage), en plein centre de Bujumbura. Entrée libre et gratuite.

vendredi 29 avril 2011

FESTICAB : avant tout film, il y a un scénario...

Par Daniel KABUTO, écrivain


Cette année au Festicab, il y aura un Coin du Lecteur. Le café-littéraire Samandari se félicite de ce podium offert à ses membres (écrivains, poètes, slameurs) pour créer à l’intention des cinéphiles et admirateurs des princes de la Muse, une ambiance de détente et d’enrichissement mutuel. Un partenariat qui ne vise qu’à stimuler une tradition de cinéphilie au Burundi en soulignant qu’avant tout cinéma, il y a un scénario. Même quand le spectacle semble venir du hasard, le scénario a un créateur génial: Dieu!


L’ASEB lève le voile sur des défis de taille


Tristes réalités que celles du Burundi où la production littéraire n’existe guère. Aucune maison d’édition ; une seule librairie à Bujumbura ; inexistence de parution et par voie de conséquence pas de promotion des ouvrages produits par des auteurs burundais ou amis du Burundi.


C’est pour essayer de combler ces vides que l’Association des Ecrivains du Burundi (ASEB) veut œuvrer pour une prise de conscience, un encadrement des auteurs en herbe et surtout porter le projet de création d’un fonds d’appui à la production littéraire et d’un autre projet de création d’une maison d’édition. Tout commence comme une idée. Cette dernière prend forme et devient projet. Pour devenir réalité, il faut une mobilisation des énergies et des fonds. Il faut des partenariats. L’Association des Ecrivains du Burundi profite de la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur pour annoncer ses projets phares.
Peut-elle compter déjà sur votre soutien ? Cet appel vous est adressé, vous, passionné ou amateur de littérature, autorité gouvernementale, opérateur économique, organisme de coopération bilatérale ou multilatérale. Inutile de mentionner que les auteurs seront encouragés à sauver du naufrage les contes, légendes et sagesses qui, avec l’oralité, partent encore en fumée avec ce sinistre constant au Burundi : « Tout vieillard qui meurt, est une bibliothèque qui brûle » !

L’association des Ecrivains du Burundi sollicite déjà votre appui pour faire en sorte que dans les programmes d’enseignement primaire, secondaire voire universitaire, il y ait des extraits d’ouvrages commis par des Burundais. Avec ASEB, faisons en sorte que les talents littéraires aident la nation et le monde à découvrir une autre image du Burundi ! Qu’on en arrive enfin à vivre ou du moins à améliorer son niveau de vie grâce à cette arme magique : la plume ou le clavier! Ensemble, « Yes we can » ! Cri de ralliement en guise d’engagement.

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