Il
est des nuits où, lasse de pleurer, la mélodie qui, vainement
cherche des chanteurs, se laisse apprivoiser par une âme d’un
passant inconnu
L’oiseau
de nuit, triste, quitte son nid et dans le ciel décrit le chemin des
marcheurs de la nuit dans le sens du vent
Dur
d’oreille, de mon regard, j’écoute battre le cœur des nuages
pour y lire le destin de mon unique saison -celle des abeilles,
La
saison des fleurs, sans avertir, d’un trait brusque, se ferme sur
un point d’orgue d’une note en mode mineur
L’espoir,
en embruns, en fragments ou en amas de souvenir des temps
lointains, d’avant le temps des abeilles fuit
Et
en nectar qui attrape l’abeille, je reste éveillé pour ne pas
rater le passage du vent
Le
sommeil est pour ceux qui, d’un pas hésitant ont interrompu la
marche avant d’avoir traversé la mer rouge.
De
nuit et de jour, à ma façon, je suis la mélodie du vent qui me dit
que le ciel est une immense plaine d’étoiles qui cherchent les
bergers
Tôt
ou tard, je serai vainqueur. Je deviendrai la clef de sol pour faire
route avec le vent…
Thierry
Manirambona
mon unique saison celle des abeilles...j'aime bien la métaphore.....
RépondreSupprimertu ne seras pas seul sur cette route
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